Défenseur de l’année : Bam Adebayo y pense encore
L’intérieur du Heat digère toujours mal l’idée de n’avoir jamais été récompensé avec ce trophée.
« On parle encore de ça ? C’est bien. » Erik Spoelstra prend le ton de l’ironie lorsqu’il est question de son pivot, Bam Adebayo, et le trophée de défenseur de l’année. Le joueur du Heat a terminé parmi les trois finalistes cette saison, en compagnie de Rudy Gobert et Victor Wembanyama, mais le pivot des Wolves l’a devancé.
« Beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, rappelle le coach de Miami, en pleine préparation olympique avec son joueur. Il s’agit d’avoir une grande défense, de l’ancrer, de rendre les joueurs autour de vous meilleurs en défense et d’avoir un talent défensif extraordinaire. Il remplit toutes ces conditions. »
Bam Adebayo s’est de nouveau rapproché de ce titre, mais a dû se contenter d’une 5e sélection en carrière parmi les meilleurs cinq défensifs de la ligue. « Ce n’est pas de ma faute si je suis polyvalent, c’est le truc qui m’énerve, formule-t-il. J’ai été dans le top cinq pour les votes du DPOY ces cinq dernières années, et il y a toujours des gars à qui vous (les médias) avez donné ce titre plutôt qu’à moi.»
En l’occurrence, un « meneur de jeu » (Marcus Smart), un « pivot » (Rudy Gobert) et un « ailier-fort » (Jaren Jackson Jr.) « C’est moi et beaucoup de gars non-draftés et on a toujours l’une des cinq meilleures défenses », poursuit Adebayo en référence à sa situation à Miami (5e défense de la ligue l’an dernier).
Alors que selon lui, ses concurrents « ont des joueurs All-NBA (autour d’eux) ». « Ils ne s’intéressent pas vraiment à nous et c’est très bien ainsi, cherche-t-il à se détacher. Je pense qu’ils devraient faire attention à la régularité parce qu’en tant que Top 5 DPOY, je pense que j’ai la plus longue série dans les meilleurs cinq défensifs. »