Chris Finch battu tactiquement par Erik Spoelstra
Le coach des Wolves s’est fait avoir par son homologue du Heat sur la dernière possession de leur affrontement la nuit passée.
« Je n’ai pas fait ce qu’il fallait. En fin de match, je n’ai pas réussi à faire ce qu’il fallait. Si je devais revenir en arrière et refaire les choses, je les ferais certainement différemment. » Ce mea culpa est signé Chris Finch à l’issue d’une rencontre perdue sur le plus petit des des écarts face au Heat (94-95) pourtant privé de Jimmy Butler.
À dix secondes de la fin, son équipe menait pourtant de deux points. Mais sur la remise en jeu du Heat, les Wolves, qui ont mis Mike Conley plutôt que Rudy Gobert pour gêner la passe, ont été piégés. « On voulait ‘switcher’ sur tout, les empêcher de shooter à 3-points et on… a été battus sur un écran par derrière. On n’a pas changé correctement et ils nous ont eu », regrette Chris Finch.
Terry Rozier a en effet posé un écran dans le dos d’Anthony Edwards pour libérer Nikola Jovic qui a pu atteindre le cercle et marquer malgré la faute d’un Nickeil Alexander-Walker un peu perdu au démarrage de l’action. « C’était facile, remarque l’auteur du panier de la gagne. Spo avait un bon système en tête. ll m’a dit que je pourrais avoir une chance et que si c’était le cas, je devais la saisir. »
« À Phoenix, on aurait pu obtenir un tir grand ouvert, cela s’est fini en ballon perdu, complète son coach, en parlant d’un raté dans le « money time » sur le parquet des Suns quelques jours plus tôt. Alors il s’agit de la pire des actions. Ce soir, on marque et ils font faute, ça devient une ‘super action’. C’est extrêmement difficile de générer un tir ouvert sur une remise en jeu sur le côté. Surtout face à une équipe bien coachée, avec de la taille. Donc on est chanceux. Duncan a fait la bonne passe, Nico la bonne coupe. »