Depuis 2015, jamais une équipe n'avait pris autant de rebonds dans une rencontre. Certes, les Bulls ont eu besoin de deux prolongations, et dix minutes supplémentaires, pour dominer les Cavaliers, mais on retiendra ce chiffre hallucinant de 74 rebonds, dont 25 offensifs ! En face, Cleveland n'en a pris que 39, et pourtant il y a la paire Mobley-Allen sous les panneaux.

Décimés, avec trois titulaires en moins, les Bulls avaient décidé de titulariser Andre Drummond pour épauler Nikola Vucevic dans la raquette. Habituellement, Drummond prend le relais du Monténégrin, mais Billy Donovan a voulu tenter un coup, et ça a été plus que payant. Même s'il n'est plus All-Star depuis plusieurs saisons, Drummond reste un redoutable rebondeur, et il compile 17 points et... 26 rebonds ! C'est la meilleure performance de la saison, à égalité avec Domantas Sabonis (Kings).

L'obligation de faire un choix au rebond

« C’est vraiment simple les mathématiques ! » réagit l’ancien pivot des Pistons. « Vous associez deux gars qui sont bons au rebond. L’un des deux est l’un des meilleurs rebondeurs de l’histoire. Et l’autre à mes côtés est juste derrière moi. C’est très compliqué pour les adversaires. Il leur faut faire un choix au rebond. Qui bloquer ? Lui ou moi ? »

Ce qu'a apprécié Drummond, c'est que les arbitres ont laissé les deux paires d'intérieurs jouer des coudes. « Cela m’a rappelé la fin des années 2010. Avec deux intérieurs associés. C’était vraiment un combat, un match très physique, et je suis content que les arbitres nous aient laissés jouer ».