La Squadra Azzurra a une seule mission en cette fenêtre internationale. Actuellement en tête de son groupe de Ligue des Nations, un point seulement devant l’équipe de France, l’Italie doit à tout prix conserver cette première position afin de valider son ticket pour les quarts de finale de la compétition en tant que tête de série. Mais afin de parvenir à cet objectif qui lui permettrait de retrouver quelques couleurs après un Euro 2024 catastrophique, ponctué par une piteuse élimination en huitième de finale face à la Suisse (0-2), la sélection transalpine doit faire le travail lors de ses deux prochaines échéances face à la Belgique (14 novembre) et l’équipe de France (17 novembre). 

Si la Squadra Azzurra surfe actuellement sur une bonne dynamique, Luciano Spalletti ne souhaite pas que ses protégés se reposent sur leurs lauriers. “Ce serait une erreur de penser qu'il sera facile d'obtenir un point lors des prochains matches. Nous devons penser comme nous l'avons fait jusqu'à présent, surtout si nous allons jouer contre deux équipes nationales qui nous devancent au classement FIFA (...) Les deux prochains matches seront très difficiles. Nous ne devons pas entrer sur le terrain pour marquer un point. Nous devons avoir des pensées ambitieuses, mais sans être prétentieux”, a ainsi prévenu le sélectionneur italien en ce début de semaine en conférence de presse, lui qui pourra d'ailleurs compter sur les services de deux avant-centres en forme en Serie A, Moise Kean et Mateo Retegui. 

Vers un duo Retegui-Kean ?

En tête au classement des buteurs dans le championnat italien, le joueur de l’Atalanta Bergame (11 buts) et celui de la Fiorentina (8 buts) pourraient en effet confirmer leur bonne forme du moment pour faire la différence face aux Diables Rouges et aux Bleus. “Je suis heureux de les voir en haut du tableau. Kean est en très bonne condition physique, il a des qualités évidentes et quelques petites faiblesses qu'il cache aujourd'hui. Retegui et Kean peuvent-ils jouer ensemble ? Oui, parce que Kean sait se lancer dans l'espace, créer des problèmes avec sa vitesse, et il peut se débrouiller tout seul, alors que Retegui est plus dangereux dans la surface de réparation, dans la finition”, a ainsi conclu Luciano Spalletti, qui croit dur comme fer en une association entre les deux attaquants sur le front offensif transalpin. Ne reste plus que les deux Italiens le prouvent sur le rectangle vert.