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Bundesliga : Ralf Rangnick révèle pourquoi il a refusé le Bayern Munich
Un temps courtisé par le Bayern Munich, à la recherche du successeur de Thomas Tuchel, Ralf Rangnick a révélé les raisons qui l’ont poussé à décliner la proposition du géant bavarois.
Le Bayern Munich était tombé de haut. A la recherche de son prochain entraîneur, la direction bavaroise pensait pouvoir annoncer à ses supporters une bonne nouvelle, le 1er mai dernier, en révélant l’identité de ce nouveau coach tant désiré. Alors qu’ils avaient jeté leur dévolu sur Ralf Rangnick, et que les discussions étaient bien entamées, les dirigeants s’étaient finalement heurtés au refus de l’actuel sélectionneur de l’Autriche. Un nouveau coup dur pour le club allemand, quelques jours après s’être déjà fait rembarrer par Julian Nagelsmann.
Depuis, la liste des entraîneurs n’ayant pas donné leur aval pour rejoindre la Bavière s’est allongée. Toujours plongé dans l’incertitude, le Bayern Munich a toutefois appris ce mercredi les raisons qui ont poussé Ralf Rangnick à décliner sa proposition. “La décision a été prise le matin du 1er mai. Ce n’était pas une décision facile et ce n’était pas une période facile”, s’est d’abord justifié l’ancien coach de Manchester United en conférence de presse, avant de préciser que mêler les postes de sélectionneur de l'Autriche et d'entraîneur d’un club aussi prestigieux n’aurait pas été un long fleuve tranquille.
La sélection autrichienne avant tout
“Faire les deux pendant deux mois et demi aurait été presque impossible. Avec toute l’énergie que je ressens, une des deux équipes aurait souffert. Je ne voulais pas. C’est pourquoi j’ai fait confiance à mon instinct, écouté mon cœur et décidé de passer à autre chose et de rester ici”, a-t-il conclu avec franchise. Des arguments valables, d’autant plus que l’Autriche aura fort à faire lors du prochain Euro, étant placée dans un groupe relevé au sein duquel figurent les Pays-Bas, la Pologne et la France. C’est donc un sacré défi qui attend la “Das Team”. Mais cette dernière pourra néanmoins compter sur un sélectionneur impliqué à cent pour cent.