« Brandin est un joueur de grande classe. Un gars dans sa 2e année qui joue comme s’il était dans sa 10e année. » Ainsi s’exprime Steve Kerr pour complimenter Brandin Podziemski à la sortie de son match le plus accompli la nuit passée face aux Rockets. Auteur de 24 points en tout sur les trois premiers matchs (avec seulement 30% aux tirs), il a explosé à 26 points (9/18 aux tirs dont 6/11 à 3-points), 5 rebonds et 5 passes dans le match 4. 

« Il a tellement de sang-froid et de confiance. Il a clairement été un élément central, poursuit Steve Kerr, déjà séduit par le potentiel aperçu lors de sa saison rookie. On s’attendait pleinement à ce qu’il retrouve son niveau. Mais l’arrivée de Jimmy a été énorme pour lui. » Avec Jimmy Butler à ses côtés, en plus de Stephen Curry, il profite de davantage d‘espaces. 

Quitte à générer des duels inattendus. « La seule fois où (ma mentalité) change, c’est quand Steph est vraiment inarrêtable. Mais hormis ça, j’essaie de rester agressif et de pousser les équipes adverses à devoir me défendre. Vous avez vu dans le premier quart-temps et au début du troisième, ils ont mis (Alperen) Sengun sur moi, ce que j’ai trouvé un peu bizarre », qualifie le gaucher. Ce dernier n’a pas eu peur. 

« Je pense être fait pour ça. Les bons joueurs dans cette ligue, ils veulent ces moments-là et ils ne reculent pas devant, poursuit-il. Les deux tirs à 3-points que j’ai manqués à la fin, je les prendrais tout le temps. Je sais ce que j’ai investi là-dedans quand personne ne regarde. C’est comme ça que tu génères de la confiance. Tu répètes beaucoup pour te le prouver. Rien qu’avec ça, pourquoi douter de soi-même ? » Un discours qui fait dire à Draymond Green qu’il a d’une « confiance irrationnelle » en lui. De bon augure pour des Warriors aux portes du second tour (3-1).